Christian Ubertini


> ENGLISH



AUTOUR DU 12 JANVIER 2010 A PORT-AU-PRINCE
Christian Ubertini

Extrait du calendrier 2010 avec ce message prémonitoire de Nietzsche

Christian Ubertini

Novembre 2009


Janvier 2010

Novembre 2009


Novembre 2009, mon lieu de travail à Pétion-Ville

Christian Ubertini

L'endroit où je me trouvais ce 12 janvier 2010 à 16h53


Novembre 2009, mon logement

Novembre 2009, mon logement


1er Janvier 2010

16 Janvier 2010, survol du quartier de Bourdon où j'habitais


14 Janvier 2010, mon appartement écrasé sous les ruines

14 Janvier 2010, mon appartement écrasé sous les ruines


Janvier 2010 autour de mon logement

Janvier 2010


19 juillet 2003, Suisse

Janvier 2010, Port-au-Prince



Le 12 janvier 2010 à 16h53, un séisme de magnitude 7,2 frappe à l’ouest de la zone métropolitaine de Port-au-Prince. La secousse et ses répliques détruisent une grande partie des villes de Leogane, Grand-Goave, Petit-Goave et Jacmel, ainsi que le centre de la capitale. Les estimations font état de plus de 230'000 morts, plus d’1 million de sans-abris et quelques 280'000 bâtiments détruits, parmi lesquels de nombreux bâtiments publics, le Palais National et la Cathédrale.

Ce jour-là, à 16h53, j’étais dans mon bureau situé dans le quartier de Pétion-Ville. Une zone dans les hauteurs de la capitale relativement épargnée par la catastrophe. Ce n’est que deux jours plus tard que j’ai pu me rendre à mon domicile qui se trouvait dans un des quartiers les plus affectés par le séisme. Mon appartement, situé au deuxième étage d’un immeuble qui en comptait quatre, avait disparu, écrasé par les étages du dessus suite à l’effondrement de celui du dessous. Comme beaucoup d’autres, j’avais tout perdu. Mais comme peu d’autres, j’avais eu la chance d’être à la fois en vie, indemne et de n'avoir eu aucun proche à pleurer. Cela faisait quatre mois que j’étais arrivé à Port-au-Prince. De cette courte période d’avant 12 janvier, il ne me reste que quelques images ordinaires de mes anciens lieux de vie que j'ai rassemblés dand cette galerie. De cette période, il me reste surtout le souvenir marquant des rencontres avec ceux qui étaient ailleurs dans la ville, et dont je suis resté un long temps sans nouvelles.